« Vers les huit heures on était dans la vieille caisse pourrave de Dan et on roulait comme des cinglés en écoutant NOFX les fenêtres grandes ouvertes pour respirer malgré la chaleur tenace de ce début de soirée, et aussi on tenait à ce que les autres puissent en profiter, que pour une fois dans leurs petites vies chiantes ils puissent écouter de la bonne musique, ne serait-ce qu’une ou deux secondes. »
Loin d'être malheureux met en scène des jeunes gens, parfois puérils, parfois désabusés. Avec eux, on suit quelques moments de leur existence ; ils sont souvent en rupture amoureuse et ils le prennent plus ou moins bien. Tout cela se passe de nos jours.
Ces textes (nouvelles, ou courts récits) sont très animés et décrivent des moments clés.
Guillaume Tavard a une écriture fluide, un regard tendre et plein d'humour. On pense, en le lisant, à la désinvolture élégante de Frédéric Berthet.